Un remboursement du MiniMed 640G de Medtronic pour très bientôt
Après le remboursement du système Freestyle Libre en 2017, l’année 2018 démarre sur les chapeaux de roues. En effet, la Fédération Française des Diabétiques a annoncé ce lundi 15 janvier 2018 que le remboursement du système Medtronic MiniMed 640G est en très bonne voie.
Après plus de 10 ans d’attente, Medtronic vient d’obtenir l’accord du CEPS pour le remboursement du système MiniMed 640G. (Rappel : CEPS : Comité Economique des Produits de Santé).
Edit : Ce remboursement sera effectif à partir du 1er mars 2018, selon l’arrêté paru au journal officiel le 16 février 2018.
A propos du MiniMed 640G
Pour rappel, le MiniMed 640G du fabriquant Medtronic est un système de mesure du glucose en continu couplé à une pompe à insuline externe.
Ce système est une belle avancée vers le pancréas artificiel.
Couplée au capteur de glucose Enlite, cette pompe à insuline gère seule les hypoglycémies avec une fonction qui arrête de manière automatique et temporaire l’administration d’insuline en cas d’hypoglycémie avérée ou prévisible et en l’absence d’intervention du patient.
Un remboursement réservé dans un premier temps aux personnes atteintes de diabète de type 1 sous certaines conditions
Dans un premier temps, le remboursement ne concernera que les patients :
- Sous pompe à insuline depuis plus de 6 mois et dont l’HbA1c est supérieure ou égale à 8.
- Ou ayant eu une hypoglycémie sévère au cours des 12 derniers mois (celle-ci ayant nécessité l’intervention d’un professionnel de santé).
Qui va prescrire le système Medtronic MiniMed 640G ?
Les centres initiateurs de pompes agréés assureront la prescription du dispositif MiniMed 640G. Ces mêmes structures assureront également la formation spécifique des patients et/ou de leur entourage.
La prescription initiale quant à elle, devra être validée par une demande d’accord préalable du service médical placé auprès des caisses de l’Assurance Maladie.
Après une période d’essai et une évaluation, l’ensemble du dispositif sera fourni par les « distributeurs ». Ils auront un cahier des charges et un suivi technique à assurer.
Source : Communiqué de la Fédération Française des Diabétiques du 15/02/18