Au CHU de Montpellier, tous les traitements existants consacrés au diabète de type 1 sont possibles
Le CHU de Montpellier est l’un des seuls centres au monde pouvant proposer l’ensemble des modalités de prise en charge du diabète de type 1:
les traitements « conventionnels »
insulinothérapie par multi‐injections quotidiennes et par pompe à insuline portable. Les équipes du CHU expérimentent les nouvelles formulations d’insuline et les dispositifs innovants de perfusion ambulatoire d’insuline (pompes‐patch, pompes couplées à des capteurs de glucose) et proposent toujours aux patients les prises en charge les plus efficaces et les mieux adaptées aux besoins individuels.
les pompes à insuline implantables
le CHU de Montpellier par son groupement de coopération sanitaire avec l’Association d’aide aux Malades Traités par Infusion Médicamenteuse (AMTIM) prend en charge la file active la plus importante au monde de patients diabétiques d’équilibre difficile nécessitant le recours à des dispositifs implantés. Grâce à la perfusion intra‐péritonéale d’insuline, les patients au diabète incontrôlable par l’insulinothérapie conventionnelle obtiennent une stabilité glycémique et une qualité de vie inenvisageables auparavant;
la double greffe rein‐pancréas
technique relancée en 2012 au CHU, la double greffe apporte la solution idéale aux patients diabétiques insuffisants rénaux en les libérant de la dialyse et de l’insulinothérapie ;
l’approche expérimentale du «pancréas artificiel»
dans le cadre de multiples projets de recherche soutenus par la Juvenile Diabetes Research Foundation américaine et la Communauté Européenne (FP7), la perspective d’une libération des contraintes de l’insulinothérapie devient une réalité grâce à l’adaptation automatisée de la perfusion d’insuline en fonction des variations prévues et mesurées en continu de la glycémie. Les premiers essais historiques d’utilisation du pancréas artificiel en dehors de l’hôpital ont été initiés fin 2011.
la greffe d’îlots de Langerhans
cette technique consiste à implanter dans le foie du patient diabétique des îlots de Langerhans provenant d’un don d’organes. Ces îlots permettent d’assurer la production d’insuline nécessaire et se substituent au pancréas défaillant du patient. Cette technique se heurte néanmoins à plusieurs difficultés : le manque d’îlots disponibles (seules quelques greffes d’îlots réalisée au CHRU de Montpellier en 2012), une durée de vie limitée des îlots, et une fragilisation des patients, contraints de suivre des traitements immunosuppresseurs lourds afin d’éviter les phénomènes de rejets de la greffe.
Le département d’endocrinologie – diabétologie – nutrition du CHU de Montpellier offre donc ces différentes prises en charge aux patients, en fonction des caractéristiques individuelles de leur diabète de type 1. C’est sur la base d’une analyse personnalisée que l’option la plus adéquate peut être proposée.
Il s’agit également d’un centre majeur de recherche sur cette pathologie : après le succès du projet transatlantique sur le «pancréas artificiel» en 2011, le Pr Eric Renard et son équipe participent actuellement au projet BIOSID (pour BIOartificial Solution for Insulin treatment of Diabetes), visant à développer, par des techniques nouvelles de protection des îlots par macro‐encapsulation, les possibilités de recours aux greffes d’îlots de Langerhans.