Le capteur du Freestyle libre passé à la loupe
Romain Thonneau, passionné d’électronique, s’est amusé à décortiquer un capteur Freestyle Libre obsolète. Il nous a envoyé ceci pour les curieux de biotechnologie et autres bricoleurs.
« En gros, ça fonctionne comme un antivol de grande surface. »
Mais, pas de panique, cela ne sonne pas au portique ! Le capteur est un simple émetteur qui transmet les données collectées au lecteur. Romain suppose que l’électrode sous-cutanée capte le pH du liquide interstitiel. L’enzyme ciblé en question est le Glucose Oxydase. C’est le lecteur lui-même qui calcule la valeur proportionnellement équivalente en g/L.
Nous avons questionné Abbott pour savoir si ce raisonnement est correct et intégrerons dans cet article la réponse prochainement.
Merci à Romain pour ces explications.
Le capteur du Freestyle libre en détails
- Circuit imprimé : PCB double face, 500μm d’épaisseur, 3cm de diamètre, antenne gravée, thermomètre, émetteur RF430 RFID TAG, composants discrets.
- Pile 1,5v
- Connecteur silicone : Il assure l’étanchéité du capteur en pinçant le biosenseur.
- Support connecteur silicone : Il fixe le connecteur silicone au circuit imprimé et sert de guide à l’électrode. C’est également ici que se trouve l’aiguille d’insertion
- Biosenseur : Cette électrode permet de capter la glycémie via le déplacement des électrons dans le liquide interstitiel. L’enzyme capté est le « Glucose Oxydase ».